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Plaisirs coupables et plaisirs solitaires

Vade retro jeune dépravé (e) ! Ici ne sera point question de gens de mauvaise vie! S'arrête là ce petit kif perso :-) , comme annoncé dans ce titre si accrocheur, je vais m'attacher aujourd'hui à partager avec toi, mes définitions personnelles de ces deux notions.


C'est en partie parce que tu aimes bien mes théories (sinon tu ne serais pas en train de lire ce blog n'est ce pas? ;-), et que l'une de celles dont je suis convaincue est l'importance du plaisir dans notre légende.


Sans plus tarder, comme dans un dictionnaire, je t'amène à la première définition.


Plaisirs coupables


Des plaisirs coupables, j'en ai plein. C'est d'ailleurs ce qui fait qu'en général, je trouve que j'ai passé une bonne journée. Mais je n'en parlerai que sous la contrainte, parce que si je t'en parle, ça me rendrait vulnérable à tes yeux ! C'est le genre de trucs dans ta vie, qui te rends humain, qui provoque une émotion positive, qui te fait sourire intérieurement, danser (intérieurement aussi) mais que tu ne reconnaîtrais devant personne !

En général, tu entends cette petite voix dans ta tête " ton plaisir égoïste il est", ou "c'est pas bien", et que tu lui réponds aussi sec "oui, je sais, mais ça fait plaisir".

D'où bien entendu madame la culpabilité, à cause de cette bataille virtuelle entre ton Yoda et ton kif.


Un des miens (danger zone pour moi ! ) : j'adore les comédies romantiques ! Tout en réfléchissant à la salade que je pourrai faire avec les tomates que tu vas me jeter, je vais essayer de te raconter pourquoi ...


En fait, ça a quelque chose de rassurant, parce que ça suit toujours le même schéma stable, complètement constant, hyper chronométré. En fait, la question ne se posera pas réellement sur la fin de l'histoire (on la connaît tous déjà), mais plutôt sur le voyage qu'on nous révélera au long du film. Tiens, si tu as envie on va faire une pause dans l'article et on va faire un jeu : on va créer une comédie romantique ensemble (par ici).


La puissance du plaisir coupable réside, selon moi , dans le fait que tu ne puisse rien faire réellement pour le bannir de ta vie. En même temps, moi je n'en ai pas envie !


Ensuite, un plaisir coupable, je me rends compte que c'est parfois aussi un secret que je ne partagerai qu'avec quelqu'un en qui j'ai confiance. Je te l'ai dit, t'en susurrer un me rendra vulnérable. En même temps, pour moi c'est aussi un de ces milliers de détails qui vont faire partie du charme d'une personne !


En fait, rentrent dans cette catégorie des plaisirs, n'importe quel détail : les intérêts, les joies d'une personne, mais qui est considéré par l'intellect comme n'étant pas utile.

Entendons par "utile" un sens large : pour arriver à la construction d'un objet physique et/ou à avoir un usage spécifique et qui peut bénéficier à plus d'un individu. (putain, c'était dur de faire cette définition ! ) .


Aimer le bricolage par exemple, ne pourra pas être considéré dans ma définition personnelle comme faisant partie des plaisirs coupables. (Oui, tu as le droit d'aller jouer avec tes outils, et d'aimer ça ! ) . Tout simplement parce que le bricolage peut-être utile à plus d'individus que celui concerné par la passion.

En revanche, aimer un artiste controversé, un genre incompris par le plus grand nombre, un style démodé et commercial (suivant un schéma connu et archiconnu), est éligible à la culpabilité.


En fait, cette saleté de culpabilité, elle vient juste de cette envie que nous avons tous de satisfaire notre besoin d'appartenance. Alors, nous sommes souvent tentés de reléguer nos plaisirs inutiles à la survie, dans la petite colonne "b" (celle qu'on ne montre pas à tous le monde).


Ce qui nous amène à fréquemment lier ce plaisir coupable à une situation, un environnement solitaire.


En effet, le plaisir solitaire comme son nom l'indique ne bénéficie qu'à soi, autant être seul pour pourvoir jouir de tous ses bénéfices.


Plaisir solitaire


Bien entendu, la catégorie des plaisirs solitaires va dépasser de loin le seul cadre de la culpabilité. Le plaisir solitaire englobe aussi tous les kifs que tu aimes faire seul (e).

Le bricolage est éligible au plaisir solitaire puisque tu peux aimer bricoler seul.


Pour développer un peu, je classe cette catégorie tous les petits trucs qui t'apportent une joie, une satisfaction, et que tu préfères faire seul (e). Par exemple, c'est quand tu as décidé aujourd'hui de t'accorder une petite sieste. Ou de te préparer un bon plat que tu aimes, juste pour toi. En terme de fréquence, tu peux en avoir régulièrement (le dessert de ton déjeuner, ta petite séance de marche après une journée de travail, ta musique préférée quand tu te prépares le matin) etc...


Et... pourquoi ai-je eu envie d'écrire sur les plaisirs?


Une fois nos deux définitions posées, pourquoi j'ai consacré un article sur ce thème? Je te dirais : déjà pour le plaisir de discuter avec toi ;-) . Et aussi parce que je trouve que le plaisir fait tout simplement partie des carburant qui me font avancer dans la vie. J'ai constaté que quand tu y retires du plaisir, tu es l'espace d'un instant heureux et vivant. Je pense qu'on en a besoin, chacun à des degrés divers pour donner un sens à nos actions et nos activités.

Je digresse un instant sur la pyramide de Maslow et sa théorie autour des besoins de l'être humain et de la motivation.


source : http://www.dumg-tours.fr/IMG/pdf/Maslow.pdf

D'après moi, dans une société évoluée et plutôt riche comme la nôtre, nous avons globalement dépassé la base de la pyramide. Je laisserai également de côté la partie du besoin de sécurité. On oscille en permanence entre les quatre couches supérieures de la pyramide une fois les besoins physiologiques comblés. C'est dans le cadre de cette réflexion que j'ai commencé par définir ces deux notions, pour en arriver au simple fait qu'il est très important de se faire plaisir. Non pas de temps en temps, mais tout le temps, ou du moins tous les jours.


Je voulais aussi te rappeler que tu n'as pas toujours besoin d'attendre après une forte récompense. Un tout petit plaisir peut suffire selon moi à transformer totalement le cours d'une journée.


Dans mes jours à moi :

- le petit plaisir coupable : le sourire d'une inconnue ou tout simplement d'une fille que je trouve jolie. En choisissant de voir l'autre moitié du verre, la journée n'aura pas la même lumière...

- le plaisir solitaire : mes vingt minutes de lecture le matin, ou le premier café que je prends pour commencer ma journée.


D'ailleurs, en parlant de ce café si tu as envie d'en savoir plus, c'est par ici :-)


Pour en revenir à mon article, ton plaisir n'aura pas forcément besoin d'être énorme, légendaire ou scandaleux. Des plaisirs, en réalité des petits kifs, qui réussissent quelques soient les circonstances à améliorer mon humeur, j'en ai plein en fait... Dans ma quête de découvertes, je me suis dit que tous les soirs, j'allais compter mes plaisirs et les marquer dans mon journal (plaisir coupable : j'ai une sorte de journal intime ! ), celui dans lequel je refaits le match de ma journée, et je donne mon impression sur celle-ci. Ça vient rejoindre la section "Gratitudes" du journal, mais en étant tout simplement plus tourné vers moi.

En fait c'est un moyen très personnel que j'utilise pour matérialiser l'importance de m'inclure dans ma propre vie. Oui, je ne doute pas que tu dois trouver ça très bizarre ! Je vais tenter de t'expliquer un peu mieux (et promis, j'essayerai de ne pas parler comme Yoda ! )


Disons que j'ai reconnu que je faisais partie de la catégorie des gentils. Je ne me place pas toujours en avant, en gros je faisais partie du groupe des "Nice". Celui ou on ne pouvait pas reprocher grand chose parce qu'il est toujours là pour faire plaisir, t'aider, te permettre d'avancer. C'est considéré comme une qualité et en même temps un défaut ... Disons que quand tu es trop "nice", ça peut t'amener à une vie plus tiède. Une fois ce constat fait, j'apprends à présent à prendre un peu plus de place pour moi dans ma vie ... et parmi ces petites actions quotidiennes, il y a le journal des plaisirs :-).

Donc depuis un moment, ces petits point que je n'aurai pas forcément remarqué consciemment font maintenant partie des questions auxquelles je réponds quand je refais ma journée.


Maintenant ... la question du dimanche soir pour toi : quel est l'un de tes plaisirs coupables ? et l'un de tes plaisirs solitaires ?


Et surtout, fais toi plaisir : laisse tes commentaires!


Mialy


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